Nous avons le plaisir de porter à votre connaissance une décision, certes tardive, du Comité des Droits de l’Homme de l’Association mondiale des parlementaires. Situé à Genève, ce Comité, émanation de l’Union Interparlementaire, a pour objectif de défendre les droits d’un nombre croissant de parlementaires à travers le monde qui sont victimes de violences et de mauvais traitements, voire menacés de mort, simplement parce qu’ils font leur travail. Cette décision sanctionne la Mauritanie pour le procès et l’incarcération particulièrement arbitraires d’août à décembre 2018 de Biram Dah Abeid, alors député. A l’époque, le gouvernement du Président Aziz avait monté de toutes pièces une fausse accusation de violence envers un journaliste pour empêcher Biram de mener campagne pour sa réélection. Cette manoeuvre n’avait pas empêché sa réélection et le Comité, saisi par IRA, a donc prononcé une décision sans appel sur le caractère particulièrement injuste de cette incarcération. Une nouvelle condamnation internationale de la Mauritanie pour non-respect des droits humains, même pour les parlementaires !