COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA SECTION FRANÇAISE D’IRA-MAURITANIE
Un cas flagrant d’esclavage vient d’être mis à jour par les militants d’IRA Mauritanie. Ce cas d’esclavage a été révélé dans le village d’Ain Farba dans la province du Hodh El Gharby. La victime était réduite en esclavage depuis sa naissance par le maître de sa mère décédée alors qu’elle n’était qu’une toute petite enfant.
Madame Maryam Mint Al Shaibani a tenté d’informer les autorités judiciaires du traitement inhumain et dégradant qu’elle et ses filles subissaient de la part de leur maître (Mr. Cheikh Ould Al Shahlawi). En réaction celui-ci l’a expulsée en gardant ses filles. De très nombreux détails douloureux ont été révélés par la délégation d’IRA Mauritanie lorsqu’elle s’est rendue sur place à la demande de la victime et de son mari. Cette délégation d’IRA Mauritanie était dirigée par le chef du Comité des Droits de l’Homme d’IRA Mauritanie et des membres de son bureau résidant dans la région. Ils ont tous été contactés par la victime et son mari afin de les aider.

A ce jour l’existence de l’esclavage se perpétue en Mauritanie, notamment en raison des complaisances des autorités administratives et judiciaires dans la non application des lois discriminant l’esclavage, notamment la loi de 2015 déclarant dans sa Constitution « l’esclavage comme crime contre l’humanité ». Ces lois ne sont d’autant pas appliquées par le pouvoir exécutif, qu’elles sont soutenues fortement par l’influence des chefs de tribus et des cheikhs religieux s’insérant dans les rouages de l’Etat. Notamment dans les villes ou régions de Néma, Nouadhibou et Nouakchott.
Nous, membres du bureau d’IRA France-Mauritanie, ses membres adhérents, nous déclarons totalement solidaires des victimes et demandons que cette famille puisse se rassembler, libre de toute entrave discriminante.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté ce cas d’esclavage et tenons pour responsables une fois de plus, les autorités mauritaniennes dans leur volonté de ne pas appliquer les lois interdisant et discriminant les crimes d’esclavage.
Nous prions Monsieur le Président de la République Islamique de Mauritanie, Mr.Mohamed Ould Ghazouani, d’appliquer la loi de 2015, de punir les maîtres responsables et d’informer officiellement la communauté internationale que la Mauritanie lutte contre les crimes d’esclavage telle que la loi l’y contraint.
Nous demandons aux autorités mauritaniennes, à son Président, d’accéder à la reconnaissance officielle de l’Organisation Non Gouvernementale IRA Mauritanie, fréquemment alertée par les victimes d’esclavage et qui les soutient au nom de la défense universelle des Droits Humains.
Les membres du Bureau d’IRA France-Mauritanie