COMMUNIQUE IRA FRANCE-MAURITANIE
Expulsion du Président d’Ira France-Mauritanie, Jean Marc Pelenc, à son arrivée à l’aéroport de Nouakchott
Une délégation du bureau d’Ira France-Mauritanie vient en visite en Mauritanie pour une durée de deux semaines dans le but de rencontrer les militants et les responsables d’Ira-Mauritanie, Monsieur l’ambassadeur de France en Mauritanie, différents ministres et diverses ONG et associations partenaires. Une visite du jardin d’enfants soutenu par Ira France-Mauritanie est également au programme.
Les membres de la délégation résident chez Monsieur le député Biram Dah Abeid, Président d’Ira-Mauritanie. Le 09 Janvier 2020, les 4 membres de cette délégation arrivent le soir à l’aéroport de Nouakchott. Elle est composée de :
Jean-Marc Pelenc, Président
Catherine Poivre d’Arvor, Présidente d’Honneur
Bruno Canivenc, Secrétaire Général
Marie Pelenc, chargée d’organisation.
Alors que ces 4 membres ont terminé les formalités d’enregistrement de leur visa d’entrée sur le territoire mauritanien, ils sortent de l’aéroport avec leurs 4 visas en règle. Au moment où ils sont accueillis chaleureusement par une délégation mauritanienne, un agent de police vient demander à Monsieur Pelenc de le suivre pour répondre rapidement à quelques questions.
Il le conduit dans les locaux de la police. Rien ne lui est reproché et on ne lui pose aucune question. Cependant, il est séquestré par la police durant toute la nuit. Puis à 7 heures du matin, il est brutalement expulsé dans un avion pour Marseille via Casablanca. Aucun motif de cette décision ne lui a été communiqué.
Les trois autres membres de la délégation ont été reçus le matin même par Monsieur l’Ambassadeur de France en Mauritanie et deux conseillers.
Après des échanges avec les autorités mauritaniennes, Monsieur Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie (investi le 1er Août 2019) a déclaré que cette expulsion était une erreur, que M. Jean-Marc Pelenc était invité à revenir en Mauritanie et que sa délégation était bienvenue, comme dorénavant toute ONG de défense des droits de l’Homme sur le sol mauritanien.
Les réactions positives du gouvernement mauritanien à cet évènement malheureux semblent traduire une volonté de rupture avec les pratiques de déni de violations des droits humains de son prédécesseur le président Aziz.
Nous aurons plaisir avec nos amis mauritaniens à accompagner ces évolutions pour une Mauritanie plus juste et fraternelle.
Le bureau d’Ira France-Mauritanie