Quelques jours après l’élection présidentielle

Kaedi n’a pas été la seule ville  à subir des arrestations massives suivies de disparitions et d’une répression sanglante  mais il a fallu quelques jours et le rétablissement d’internet pour que les chiffres en soient connus .

Bilan établi par Biram Dah Abeid :
1500 personnes environ ont été arrêtées par la police et la gendarmerie au cours des manifestations : plusieurs centaines de personnes à Nouakchott, 300 à Nouadhibou et autres villes de la vallée, 200 à Sélibaly et 70 dans le Gongol et le Brakna auxquelles il faut ajouter les arrestations de Kaedi. Selon une information du Cridem, la plupart de ces personnes ont été libérées  le 8 juillet (sauf les étrangers), lorsque le calme a été rétabli dans le pays.

7 morts à Kaédi dont:
Abass NDIAYE
Ghassoum OULD BRAHIM
MOHAMED
Amadou DiOBEL dit Mbaré
Harouna Mody DIALLO
Aliou Issaga BÂ

Certains sont décédés dans le commissariat sous la torture, d’autres à l’hôpital, nous n’avons pour l’instant que 6 noms.

Rien ne peut justifier la vague de violence et de répression qui s’est abattue sur la ville à la suite de la manifestation des jeunes exprimant leur joie devant les résultats obtenus par leur candidat Biram Dah Abeid. Les forces de l’ordre se sont livrées à une véritable chasse à l’homme dans les rues et jusque dans les maisons.

Le Collectif des Anciens tenus Politiques Victimes de la Torture a déclaré que les manifestants ne s’étaient pas attaqués aux forces de l’ordre, qu’il n’y avait eu ni pillage ni attaque de biens publics ou privés contrairement aux affirmations des autorités qui ont tenté de justifier leurs actes par des allégations de violences et de troubles graves à l’ordre public.

Réaction des Mauritaniens de la diaspora :

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